Découvrez le programme des conférences de GreenTech Forum qui se déroulera les 1 et 2 décembre 2022 au Beffroi de Montrouge, Paris.
Une plénière d'ouverture et 20 conférences pour mieux comprendre l'impact du numérique sur l'environnement et développer une stratégie numérique responsable au sein de votre organisation.
Format des conférences : table-ronde, 4 intervenant(e)s, 1 animateur par conférence.
L’évaluation d’impact environnemental du numérique est un sujet jeune et complexe, à propos duquel les organisations se posent de nombreuses questions. Pourquoi lancer une évaluation ? Quels périmètres évaluer ? Quelles méthodologies ? Quelles données ? Quels outils ? Que dit la réglementation ? Comment passer de l’évaluation à l’action ? Ensemble, nous balayerons les pratiques “état de l’art” du domaine.
Face à l’empreinte croissante du numérique sur l’environnement, les entreprises s’engagent pour entamer une trajectoire environnementale. Cependant, devant la complexité du sujet, les obstacles sont nombreux et les leviers d’action difficilement identifiables. Cette table ronde a vocation à vous fournir les clés et les repères pour initier votre démarche numérique responsable (acteurs, outils et livrables de référence).
L'économie de la fonctionnalité est un modèle économique alternatif basé sur la vente de la performance des usages et non sur la vente de biens ; elle incite les fabricants à l’éco-conception, au réemploi et à l’optimisation du cycle de vie des produits selon les principes de l’économie circulaire. Dans le non-transfert de propriété du bien, mais dans la location de la valeur de son usage, les partenaires sont gagnants dans une relation sur le moyen et long terme où le prix d’usage est compensé, entre autres, par les économies d’énergie… Comment ce modèle est utilisé aujourd’hui pour augmenter l’efficacité du numérique et diminuer son impact sur l’environnement ? Quel est le retour d’expérience des entreprises du numérique l’ayant mis en œuvre ? quelles perspectives devant nous ?
La Commission européenne a mis en place un cadre méthodologique officiel pour évaluer les impacts environnementaux des produits et des services numériques. Ce cadre a récemment été précisé par l’Ademe. Cette table ronde sera l’occasion de présenter ce cadre, les indicateurs officiels, et de comprendre comment il est appliqué dans le contexte de l’évaluation d’un système d’information, et de l’intérêt de le respecter pour pouvoir se comparer au reste du monde.
Force est de constater que cette dimension est encore trop peu présente dans les cursus estudiantins, en formation initiale comme continue, et que de grandes disparités existent d’une formation à une autre, d’une spécialité à une autre au sein d’un même établissement. Par ailleurs, cette dimension est souvent demandée par les étudiants eux-mêmes ; elle est un moteur de leur engagement dans leurs études. L’affirmation par le secteur du numérique de l’intégration des notions de développement durable, de RSE, d’éthique (…) est et sera véritablement un moyen de rendre davantage attractif les formations et les métiers du numérique auprès d’une population, les jeunes, en quête de sens.
La disponibilité, la réutilisation et redistribution de la donnée ainsi que la capacité des systèmes hétérogènes à communiquer et collaborer entre eux, sont des externalités positives du numérique qui peuvent contribuer à faire des fortes économies d’énergies. Comment cet univers de la data et des systèmes est normé ? Quelles actions de la part des éditeurs, des constructeurs et des Etats pour trouver des terrains d’entente dans une vision “écosystèmes” ?
Pour devenir neutres en carbone d’ici 2050 nous progressons sur plusieurs fronts : les mécanismes de mesure, de régulation et des solutions technologiques et économiques innovantes pour permettre l'usage durable des équipements numériques, le réemploi, l’écoconception, etc. Mais nous devons aussi nous focaliser sur le déploiement de ces solutions désormais connues et « accessibles » aux entreprises et sur les modèles de gouvernance des organisations en matière de développement durable ; on parle ainsi sans cesse de sobriété, de frugalité, de responsabilité numérique, etc. Mais quelles sont les stratégies des TPME des secteurs du numérique, de l’ingénierie et de l’industrie et comment financent-elles aujourd’hui leurs projets de transition ? Comment leur gouvernance est-elle en train d’évoluer ?
Le Cloud Computing apporte une solution industrialisée permettant de mutualiser les ressources matérielles dans des datacenters afin de mettre à disposition des services numériques pour les entreprises. Le paiement à l’usage facilite le pilotage de sa consommation et donc de son empreinte environnementale. Le Edge Computing, met à disposition des ressources dans des datacenters à proximité des utilisateurs et ainsi contribue à la diminuer l’empreinte liée au réseau. Cependant l’accès simplifié à ces ressources peut engendrer un effet rebond et une surconsommation de ces services ce qui demande de mettre en place une gouvernance et un pilotage éclairés.
Publiée fin mars 2022, l’initiative produits durables de la Commission européenne prévoit la mise en place d’un “passeport produit” numérique qui permettra d’harmoniser et de diffuser auprès des consommateurs les caractéristiques environnementales des produits, notamment des produits numériques. Efficacité énergétique, émissions de gaz à effet de serre, impact sur les ressources, durabilité et réparabilité des produits… Autant d’informations qui permettent au consommateur de faire de meilleur choix, en tant que ménage ou en tant que professionnel. Découvrez dans cette table ronde les premières orientations concrètes de ce passeport produit européen et les bénéfices attendus.
A venir.
Si l’idée du développement de services numériques comme levier pour la transition écologique est largement répandue et acquise, qu’en est il réellement ? Quels sont les gains nets environnementaux de ces solutions, est ce que les effets rebonds directs et indirects ont été identifiés et mesurés ? Quels sont les secteurs de production ou de consommation où la numérisation représente un réel bénéfice environnemental et constituent des actions sans regret ? Et est ce que ces services sont eux mêmes éco conçus ?
Loi économie circulaire, loi Climat et résilience, loi pour la réduction de l’empreinte environnementale du numérique… Si la France a adopté de nombreuses mesures pour l’avènement d’un numérique plus responsable, elle n’est toutefois plus la seule à mener ce combat. Tour d’horizon des autres initiatives des pays européens, à commencer par celles de la Commission Européenne.
Au delà de l'évaluation de l'impact environnemental des infrastructures, les organisations matures souhaitent évaluer l'impact environnemental des services numériques fonctionnant sur ces infrastructures (collaboration, visio, stockage, desktop virtuel, applications métiers, etc.), qu'elles soient développées / opérées en interne ou en externe (SaaS). Quelles stratégies d'évaluation des services numériques sont disponibles ? Quels avantages / inconvénients pour chacune ? Comment les mettre en œuvre ? Ce sont quelques-uns des thèmes que nous aborderons lors de cette table ronde.
Se former au numérique responsable recouvre au moins deux grandes questions. La première concerne la science et la technologie informatique pour apporter des outils pour concevoir, construire et évaluer un numérique responsable et conduire à un Éco-responsabilité par conception (“Green Computing by design”). La deuxième concerne l’ensemble des compétences enseignées dans les cursus qui doivent prendre en compte la dimension d’éco-responsabilité au-delà de la technologie.
Quelles sont les clauses environnementales et sociales à intégrer dans les marchés et les commandes ? Comment s'assurer du sourcing en équipements reconditionnés ? Comment organiser la vigilance relative aux droits humains ? Comment contrôler la conformité des engagements dans la chaîne d'approvisionnement ? Y a-t-il des labels à prendre en compte ?
Impulsée par les récentes réglementations applicables ou en projet (loi REEN, AGEC, l’article 229-25 du code de l’environnement…), la prise de conscience des grandes entreprises sur leur Responsabilité Numérique est en cours. Au-delà de la contrainte réglementaire, ces acteurs économiques influents ont tout intérêt à construire une stratégie numérique responsable solide et efficace. Leurs actions sont observées en détail par de nombreuses parties prenantes, à commencer par leurs clients, partenaires et collaborateurs. Comment faire de sa stratégie Numérique Responsable un succès? Quelles sont les actions prioritaires à mettre en place pour éviter de tomber dans le piège du greenwashing ? A travers le témoignage d'entreprises, découvrez la vision, les actions et perspectives d’évolution des gros acteurs du marché sur le thème de la Responsabilité Numérique.
A mesure que le cadre réglementaire se durcit, il devient économiquement judicieux d’industrialiser l’évaluation des impacts environnementaux des systèmes d’information de son entreprise, mais aussi de ses services numériques. Quelle méthodologie retenir ? Peut-on se satisfaire d’une approche monocritère ? Est-il possible de produire un BGES réglementaire ou une déclaration GHG Protocol depuis une ACV ? Et d’automatiser tout ou partie de cette évaluation environnementale ? Si oui avec quels outils ?
A venir.
Les jumeaux numériques sont notamment intéressants pour optimiser une chaîne de valeur, par exemple celle de l’hydrogène, de la production à l’usage. Ils permettent par exemple de prendre en compte différentes technologies de production, électrolyseurs pour l’hydrogène « vert » et Carbon Capture Usage and Storage/ CCUS pour le "bleu". Ces outils permettront la certification de l'origine de l'hydrogène et fourniront des solutions analytiques pour caractériser la performance, la fiabilité et le coût. Côté usages et mobilité, ils facilitent la conception de véhicules hybrides et la maîtrise du coût de possession des flottes correspondantes.
Chaque nouvelle technologie contient son lot de promesses (optimisation de ressources pour l’IA, décentralisation via la blockchain, partage facilité d’information au sein du Métavers, etc). Seulement, quelles sont les conséquences environnementales de l’adoption de ces (nouvelles) technologies ? Intéressons nous aux usages induits, leurs impacts sociaux et environnementaux : aurait-on pu les anticiper, a minima peut-on élaborer des garde-fous pour encadrer l’émergence de ces nouveaux usages ? Quelles questions se poser lors de l’émergence de ces nouvelles technologies pour s’assurer de ne faire émerger que des nouveaux usages qui répondent aux besoins essentiels ?
Découvrez le programme des conférences de GreenTech Forum qui se déroulera les 1 et 2 décembre 2022 au Beffroi de Montrouge. 20 conférences et 1 plénière pour mieux comprendre l'impact du numérique sur l'environnement et développer une stratégie numérique responsable au sein de votre organisation.