Raja TRABELSI
Docteur en impact carbone
SAASWEDO
Après un mastère de recherche en modélisation des systèmes d’information et d’aide à la décision, j’ai intégré le Centre Internationale de Recherche sur l’environnement et le développement (le CIRED) sous la direction de Tarik Tazdait pour un projet portant sur les négociations climatiques : l’influence du cadre institutionnel sur la coopération internationale dans le cadre d’une collaboration Franco-Tunisienne.
Mes travaux de recherches s’intéressaient particulièrement au rôle du président des négociations lors des conférences internationales, en modélisant cette situation en jeux non coopératif. J’ai pu démontrer grâce à la théorie des jeux et les équilibres corrélés, la pertinence d’un président lors des négociations et son rôle dans le succès des négociations.
À la suite de cette collaboration, j’ai entamé un doctorat de thèse en informatique à l’Université Paris Dauphine, sous la supervision de Stefano Moretti. Mes recherches se portaient sur les modèles des jeux coopératifs pour les problèmes d’allocations des émissions de CO2 entre les pays d’Europe. Deux papiers ont été publiés au cours de cette thèse : Using Bankruptcy Rules to Allocate CO2 Emission Permits et A Double-Weighted Bankruptcy Method to Allocate CO 2 Emissions Permits.
Depuis l’obtention de ma thèse de doctorat, j’occupe le poste de docteur en impact carbone et environnement au sein de SAASWEDO. Mes missions se concentrent sur le module bilan carbone. Ce module offre une estimation de l’empreinte carbone des outils numérique dans un parc informatique en fonction des modèles existants. Dans nos travaux, nous cherchons à améliorer notre modèle afin de proposer une stratégie de gestion du matériel informatique tout au long de son cycle de vie, en prenant en considération le nombre d’année de détention, l’indice de réparabilité, le nombre et le coût des réparations ainsi que le choix de fin de cycle de vie. Un autre critère important dans le calcul et dans la gestion du parc est le sourcing lors de l’achat des appareils informatiques ; acheter un smartphone reconditionné permet de faire une économie au tour de 80% du coût carbone de la fabrication.